SANTE 

 

Les points de compression

 

 Le point de compression se trouve sur le trajet d’une artère quand elle passe près de la surface de la peau ou sur une saillie osseuse . Pour ralentir une hémorragie artérielle jusqu’à l’application d’un coussinet hémostatique, vous pouvez exercer avec vos doigts une pression sur un point de compression.

Cette méthode n’est toutefois pas aussi efficace pour arrêter l’hémorragie que l’application d’une pression directe sur la blessure. Il est rare en effet qu’une seule artère compressible irrigue un vaisseau lésé. Si vous n’arrivez plus à vous souvenir de l’emplacement précis des points de compression,exercez une pression à l’extrémité de l’articulation juste au-dessus de la région blessée. Pour les mains, les pieds et la tête, cela correspond respectivement au poignet, à la cheville et au cou Soyez prudent si vous exercez une pression sur le cou. Une pression trop forte ou exercée trop longtemps peut provoquer une perte de conscience ou la mort. Ne posez jamais un garrot autour du cou.

Pour maintenir une pression sur les points de compression, placez un bâton dansl’articulation, puis repliez celle-ci sur le bâton et maintenez-la fermement en l’attachant dans cette position avec une corde. Grâce à cette méthode, vous aurez les mains libres pour vaquer à d’autres tâches.

 

 La ligature avec les doigts

 

Vous pouvez stopper immédiatement ou du moins ralentir une hémorragie grave enexerçant avec un ou deux doigts une pression sur l’extrémité lésée de la veine ou de l’artère.Maintenez cette pression jusqu’à ce que l’hémorragie s’arrête ou ralentisse suffisamment pour vous permettre de poser un coussinet hémostatique, d’élever le membre blessé, etc.

 

 Le garrot  N’utilisez le garrot que si une pression directe exercée sur la coupure et toutes les autres méthodes n'ont pas permis de stopper l’hémorragie. En effet, quand on laisse un garrot en place trop longtemps, les lésions causées aux tissus peuvent dégénérer en gangrène et exiger l’amputation du membre. Un garrot mal posé peut aussi causer des lésions permanentes aux nerfs et aux autres tissus qui se trouvent sous le point de constriction.

 

Si vous devez utiliser un garrot, posez-le autour du membre, entre la blessure et le cœur,de 5 à 10 cm au-dessus de la blessure . Ne le posez jamais directement sur la blessure ou sur une fracture. Utilisez un bâton comme poignée pour serrer le garrot. Serrez-le juste assez pour arrêter l’écoulement du sang. Quand le garrot est resserré, attachez l’extrémité du bâton au membre afin d’empêcher le garrot de se relâcher. Quand le garrot est bien fixé, nettoyez la blessure et pansez-la. Un survivant isolé qui porte un garrot ne doit jamais le desserrer ou l’enlever. Toutefois, dans un binôme, l’autre personne peut relâcher la pression du garrot toutes les 10 ou 15 minutes pendant une ou deux minutes afin de permettre la circulation du sang dans le reste du membre et de prévenir ainsi l’amputation.

 

 

PRÉVENIR ET TRAITER L’ÉTAT DE CHOC

 

 

 Considérez que tous les blessés risquent de tomber dans un état de choc. Quels que soient les symptômes qui se manifestent, traitez toutes les personnes blessées de la façon suivante: a. Si la victime est consciente, placez-la sur une surface plane. Les membresinférieurs surélevés de 15 à 20 cm. b. Si la victime est inconsciente, placez-la sur le flanc ou sur le ventre. Tournez satête sur le côté afin qu’elle ne s’étouffe pas dans ses vomissures, son sang ou d’autres liquides.c. Si vous ne savez pas quelle est la meilleure position pour la victime, placez-la complètement à plat. Une fois que la victime en état de choc est en position, ne la déplacez plus.

Maintenez la chaleur corporelle de la victime en l’isolant de l’environnement et,dans certains cas, en l’exposant à une source de chaleur externe. Si la victime est trempée, enlevez aussitôt que possible tous ses vêtements humides et remplacez-les par des vêtements secs. Improvisez un abri pour isoler la victime des intempéries. Pour procurer une chaleur externe à la victime, donnez-lui des liquides et des aliments chauds; placez-la dans un sac de couchage déjà chaud; utilisez la chaleur que dégage une autre personne, des gourdes remplies d’eau chaude ou des pierres chaudes enveloppées dans des vêtements; ou encore allumez des feux de chaque côté d’elle.

Si la victime est consciente, donnez-lui lentement de petites doses d’une solution chaude, salée ou sucrée, si possible. Si la victime est inconsciente ou blessée à l’abdomen, ne lui donnez pas de liquide par voie orale.. Gardez la victime au repos pendant au moins 24 heures. Si vous êtes un survivant isolé, couchez-vous, la tête plus basse que les pieds,dans un creux du sol, derrière un arbre ou dans tout autre endroit à l’abri des intempéries. Si vous faites partie d’un binôme, rassurez constamment votre camarade

 

 

SANTE SUITE  2

 

 

BLESSURES AUX OS ET AUX ARTICULATIONS

 

.En situation de survie, on peut être exposé à des lésions osseuses et articulaires, comme des fractures, des luxations et des entorses.

 

LES FRACTURES

 

 Il y a, en gros, deux types de fractures : les fractures ouvertes et les fractures fermées. Dans le cas des fractures ouvertes, l’os fait saillie à travers la peau et la fracture s’aggrave d’une plaie ouverte. Après avoir réduit la fracture, traitez la plaie comme toute autre plaie ouverte. La fracture fermée ne présente pas de plaie ouverte. Suivez les directives pour immobiliser la fracture, réduisez-la puis immobilisez le membre dans une attelle. Les signes et les symptômes de la facture sont la douleur, la sensibilité à la pression, le changement de coloration de la peau, l’enflure déformante, la perte de fonction et la crépitation (bruit ou sensation causés par le frottement des fragments osseux l’un contre l’autre)

 

Parmi les risques que présente une fracture figurent la compression ou la rupture d’un vaisseau sanguin ou d’un nerf. En raison de ce danger, il est recommandé de manipuler le moins possible le membre fracturé et de ne le faire qu’avec le plus grand soin.  Si vous remarquez que la région située sous la fracture s’engourdit, se tuméfie, devient froide au toucher ou pâlit et que la victime manifeste des signes de l'état de choc, c’est probablement qu’un vaisseau sanguin de gros calibre a été sectionné.

 

Il faut donc stopper l’hémorragie interne. Gardez la victime en état de choc au repos et remplacez les liquides corporels qu’elle aura perdus. Il faut souvent maintenir une traction sur le membre au cours du processus d’immobilisation et de guérison. On peut efficacement exercer une traction à mains nues sur les petits os comme ceux des bras et des jambes. On peut le faire en coinçant le pied ou la maindans la fourche d’un arbre et en poussant sur l’arbre avec l’autre membre, ce qui permet par la suite d'immobiliser la fracture dans une attelle.

 

Comme les muscles qui tiennent le fémur en place sont très puissants, il est difficile de maintenir la traction pendant la guérison. Vous pouvez fabriquer un appareil de traction de fortune à l’aide de matériaux naturels  comme suit :a. Procurez-vous deux branches ou deux jeunes arbres en fourche d’un diamètre supérieur à 5 cm.

 

L’une doit s’étendre depuis l’aisselle du patient jusqu’à 20 ou 30 cm au-delà de la jambe intacte. L’autre doit s’étendre de l’aine jusqu’à 20 ou 30 cm au-delà de la jambe intacte. Voyez à ce que la longueur des deux branches au-delà de la jambe soit la même. Rembourrez les deux attelles. Faites des encoches aux extrémités non fourchues et fixez-y une traverse de 20 à 30 cm faite d’une branche de 5 cm de diamètre.

 

À l’aide des matériaux à votre disposition (lianes, toile, peau d’animal), nouez l’attelle à la portion supérieure du corps et le long de la jambe cassée. Suivez les directives de l’immobilisation. À l’aide des matériaux à votre disposition, fabriquez une bande qui entourera lacheville et attachez-en les bouts à la traverse. Entre la traverse et le pied, insérez un bâton de 10 cm par 2,5 entre les bouts du bandage de la cheville, et enroulez-le en torsade pour faciliter la traction du membre. Continuez à enrouler jusqu’à ce que la jambe fracturée soit aussi longue ou légèrement plus longue que la jambe intacte. Attachez le bâton pour maintenir la traction.

 

NOTE

 

Avec le temps, la traction peut se relâcher parce que le matériau se détend.Vérifiez-la donc régulièrement. Si vous devez changer ou réparer l’attelle,maintenez entre-temps la traction à mains nues

 

 

LES LUXATIONS

 

 

 On parle de luxation quand deux surfaces articulaires se séparent, entraînant les os hors de leur position normale. Ces déboîtements peuvent être extrêmement douloureux et provoquer un dysfonctionnement des nerfs ou de la circulation au-dessous du point affecté. Il faut remettre en place les articulations démises aussitôt que possible. Les signes et les symptômes de la luxation sont la douleur articulaire, la sensibilité à la pression, l’enflure, le changement de la coloration de la peau, la réduction de l’amplitude des mouvements et la déformation de l’articulation. Les luxations se soignent par la réduction,l’immobilisation et la réadaptation fonctionnelle. La réduction consiste à replacer les os dans l’articulation. On peut utiliser à cette fin plusieurs méthodes, mais la plus facile et la plus sûre reste la traction manuelle ou l’utilisation d'un poids pour exercer la traction sur les os. La réduction atténue la douleur du patient et rétablit la circulation et le fonctionnement. Faute de radiographie pour vous guider, vous pouvez estimer la position normale des os à la vue et au toucher et en comparant avec l’articulation du côté opposé (controlatérale)

 

 

L’immobilisation consiste tout simplement à placer, après l’avoir réduite, l’articulation luxée dans une attelle. Pour fabriquer une attelle, vous pouvez utiliser tout matériau à votre disposition ou vous pouvez tout simplement assujettir le membre au corps. Les directives de base pour la pose d’une attelle sont les suivantes :a. Fixez l’attelle au-dessus et au-dessous du site de la fracture. b. Rembourrez l’attelle pour offrir le plus de confort possible au blessé.c. Surveillez la circulation sous la fracture chaque fois que vous nouez une bande pour maintenir l’attelle en place. Pour permettre la réadaptation de l’articulation luxée, retirez les attelles après 7 à14 jours. Utilisez graduellement l’articulation blessée jusqu’à la guérison complète.

 

LES ENTORSES

 

                                     La distension accidentelle d’un tendon ou d’un ligament est à l’origine de l’entorse.  et les symptômes de l’entorse sont la douleur, l’enflure, la sensibilité à la pression et le changement de coloration de la peau (bleuissement et noircissement). Soignez les entorses par le repos, la glace, la compression et l’élévation.a. Laissez le membre blessé au repos. b. Appliquez de la glace pendant 24 heures, puis de la chaleur par la suite.c. Posez un bandage compressif ou une attelle pour aider à l’immobilisation. Dans le cas d’une entorse à la cheville, ne retirez la botte du pied que si elle entrave la circulation sanguine.

 

 

LES MORSURES ET LES PIQÛRES

 

 

 Les insectes et autres animaux nuisibles présentent un danger dans les situations de survie. Non seulement ils sont source d’irritation, mais ils sont souvent vecteurs de maladies qui, chez certaines personnes, provoquent de graves réactions allergiques. Dans beaucoup de régionsdu monde, vous serez exposés à des maladies graves et même fatales qui ne sont pas connues auxÉtats-Unis. Les tiques sont des vecteurs de maladies, comme la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, endémique dans plusieurs régions des États-Unis. Elles transmettent aussi la maladiede Lyme. Les moustiques peuvent transmettre le paludisme, la dengue et plusieurs autres maladies.

 Les mouches  peuvent propager des maladies par contact avec des foyers d’infection.Elles sont des vecteurs de la maladie du sommeil, de la fièvre typhoïde, du choléra et de ladysenterie. Les  puces peuvent transmettre la peste. Les  poux peuvent transmettre le typhus et la fièvre récurrente.

La meilleure façon d’éviter les complications attribuables aux morsures et aux piqûres d’insectes est de recevoir régulièrement les immunisations appropriées (y  compris les injectionsde rappel), d’éviter les régions infestées d’insectes, d’utiliser les moustiquaires et les insectifuges, et de porter des vêtements protecteurs. Si un insecte vous mord ou vous pique, ne vous grattez pas, car vous pourriez vous infecter.

Au moins une fois par jour, vérifiez qu’aucun insecte ne se trouve sur vous. Si vous trouvez des tiques sur votre corps, recouvrez-les d’une substance comme la Vaseline, une huile visqueuse ou la sève d’un arbre, qui les privera d’air. Privée d’air, la tique lâche prise et vous pouvez l’enlever. Prenez soin d’ôter toute la tique. Si vous en avez, utilisez des pincettes pour la saisir là où les pièces buccales s’attachent à la peau. N’écrasez pas le corps de la tique et lavez-vous les mains après sa manipulation. Nettoyez tous les jours la plaie laissée par la tique, jusqu’à sa guérison.

 

 

LE TRAITEMENT

 

 

 Il est impossible de donner une liste complète des traitements de tous les types de morsures et de piqûres. En gros, soignez-les comme suit : a. Si vous avez des antibiotiques à votre disposition, apprenez à les connaître avant votre déploiement et utilisez-les.  b. L’immunisation préalable au déploiement peut prévenir la plupart des maladies banales transmises par les moustiques et certaines autres transmises par les mouches .c. On peut généralement traiter les maladies communes transmises par les mouches par la pénicilline ou l’érythromycine .d. On peut traiter par la tétracycline la plupart des maladies transmises par les tiques,les puces et les poux .e. La plupart des antibiotiques sont offerts en comprimés de 250 milligrammes (mg) ou de 500 mg. Si vous avez oublié la posologie exacte à administrer pour traiter une maladie, retenez que deux comprimés quatre fois par jour pendant 10 ou 14 jours suffisent généralement à détruire toutes les bactéries.

 

 

LES PIQÛRES D’ABEILLES ET DE GUÊPES.

 

 

Si vous vous faites piquer par une abeille, retirez immédiatement l’aiguillon et la glande à venin, si elle est présente, en grattant avec votre ongle ou la lame d’un couteau. N’écrasez pas ou ne saisissez pas l’aiguillon ou la glande à venin, vous risqueriez d’inoculer davantage devenin dans la blessure. Afin de réduire les risques de surinfection, lavez soigneusement le site dela piqûre à l’eau et au savon. Si vous savez que vous êtes allergique aux piqûres d’insectes ou si vous craignez de l’être, ayez toujours avec vous une trousse d’urgence pour piqûres d’insecte. Vous pouvez soulager la démangeaison et la gêne causées par une piqûre d’insecte en appliquant  :a. des compresses froides b. une pâte rafraîchissante faite de boue et de cendres c. du latex de pissenlit d. de la chair de noix de coco e. des gousses d’ail écrasées f. de l’oignon.

 

 

LES MORSURES D’ARAIGNÉES ET LES PIQÛRES DE SCORPIONS

 

 

 La veuve noire est une araignée caractérisée par une marque en forme de sablier rouges ur l’abdomen. Seule la femelle mord, et sa morsure contient un venin neurotoxique. La douleur initiale est légère, mais une douleur locale grave se développe rapidement.

La douleur s’étend petit à petit à l’organisme entier et s’installe dans l’abdomen et les jambes. Plusieurs symptômes peuvent se manifester : crampes abdominales, nausée progressive, vomissements, éruption cutanée, faiblesse, tremblements, sueurs et salivation.     Un choc anaphylactique peut se produire. Les symptômes commencent à s’atténuer au bout de quelques heures et disparaissent au bout de quelques jours. Soignez l’état de choc. Tenez-vous prêt à administrer la RCR. Afin de réduire le risque d’infection, nettoyez et pansez la région mordue. Il existe un anti venin.

 

L’agélène est une grosse araignée brune ou grise d’Australie. Les symptômes occasionnés par sa morsure et leur traitement sont les mêmes que ceux de la morsure de la veuve noire. La recluse brune ou araignée violon est une petite araignée brun pâle caractérisée par la marque brun foncé en forme de violon qu’elle porte sur le dos. Sa morsure est indolore ou si peu douloureuse qu’elle passe inaperçue. Mais, au bout de quelques heures, une région rouge et douloureuse dotée d’un centre cyanosé et tacheté apparaît. Toutes les morsures ne provoquent pas de nécrose mais généralement, au bout de 3 à 4 jours, une région étoilée de couleur pourpre apparaît au site de la morsure.

 

                                                           La région tourne au rouge foncé puis se dessèche au bout d’unesemaine ou deux. Les bords de la croûte se détachent et laissent un ulcère ouvert. À ce stade ,une surinfection et une tuméfaction des ganglions lymphatiques sont généralement visibles. La caractéristique la plus remarquable de la morsure de l’araignée violon est la production d’un ulcère qui ne guérit pas, mais persiste pendant des semaines, voire des mois. En plus de l’ulcère,on observe souvent une réaction systémique grave qui peut conduire à la mort. Les réactions (fièvre, frissons, douleurs articulaires, vomissements et éruption généralisée) se produisent principalement chez les enfants et les personnes affaiblies.

 

Les mygales sont de grosses araignées velues qui se trouvent surtout sous les tropiques.La plupart n’inoculent aucun venin, mais certaines espèces d’Amérique du Sud sont venimeuses. Elles sont dotées de grands crochets. Leur morsure s’accompagne immanquablement de douleur et d’une hémorragie, et il y a risque d’infection. Soignez les morsures de mygale comme une plaie ouverte et essayez de prévenir l’infection. Si des symptômes d’empoisonnement se manifestent, soignez la morsure comme celle de la veuve noire. Tous les scorpions sont venimeux à divers degrés. Selon les espèces, il y a deux réactions possibles  :a. Une grave réaction locale, accompagnée de douleur et d’une enflure autour du site de la morsure. Il arrive aussi que l’on ait une sensation de picotement autour de la bouche et d’épaississement de la langue

 

.b. Une réaction systémique grave, accompagnée ou non d’une légère réaction locale.Une douleur locale peut se faire sentir. La réaction systémique comprend les difficultés respiratoires, une sensation d’épaississement de la langue, les spasmes corporels, la salivation excessive, la distension gastrique, la vision double, lacécité, les mouvements involontaires rapides des globes oculaires, la miction et la défécation involontaires, et l’insuffisance cardiaque. La mort est rare et  frappesurtout les enfants et les sujets hypertendus ou affaiblis par la maladie. Soignez les piqûres de scorpions comme une morsure de veuve noire.

 

 

LES MORSURES DE SERPENTS

 

 En situation de survie, le risque de morsure de serpent est relativement minime lorsqu’on connaît les différents types de serpents et leur habitat. Néanmoins, cela pourrait arriver et vous devez savoir quoi faire. Il est rare que l’on meurt d’une morsure de serpent. Plus de la moitié des victimes ne présentent que des signes d’empoisonnement légers ou nuls et environ le quart seulement subit un empoisonnement systémique grave. Toutefois, dans une situation de survie,le risque de morsure de serpent peut affecter le moral et, à défaut de prendre des mesures préventives ou de savoir la soigner correctement, une morsure peut donner lieu à des drames inutiles. Dans le traitement d’une morsure de serpent, le premier souci est de limiter la quantité de tissu détruit autour du site de la morsure.

 

Les rudiments de la médecine de survie

 

 Toute morsure d’animal peut s’infecter en raison des bactéries présentes dans la bouchede l’animal. Que le serpent soit venimeux ou non, l’infection locale est en grande partie responsable des séquelles d’une morsure.

 

Le venin de serpent contient non seulement des poisons qui attaquent le système nerveux central de la victime (neurotoxine) et la circulation sanguine (hémotoxine), mais aussi des enzymes digestives (cytotoxines) qui aident le serpent à digérer sa proie.        Ces poisons peuvententraîner la nécrose d’une grande surface de tissu, laissant une grande plaie ouverte. Faute de soins, cette situation pourrait éventuellement exiger l’amputation. Le choc et la panique de la personne mordue par un serpent peuvent également affecter ses chances de survie

 La surexcitation, l’hystérie et la panique peuvent en effet accélérer la circulation sanguine et, par conséquent, l’absorption de la toxine par l’organisme. Les signes del’état de choc apparaissent dans les trente minutes qui suivent la morsure   . Avant de commencer à soigner la morsure, déterminez si le serpent est venimeux ou non. La morsure d’un serpent non venimeux laisse la trace de rangées de dents. Celle d’un serpen tvenimeux peut aussi laisser ce genre de trace, mais elle présentera en plus une ou plusieurs marques de perforations causées par la pénétration des crochets. Les symptômes d’une morsure venimeuse peuvent être une hémorragie spontanée du nez ou de l’anus, la présence de sang dansl’urine ainsi qu’une douleur et, dans les minutes qui suivent et jusqu’à deux heures plus tard, uneenflure au site de la morsure. Les difficultés respiratoires, la paralysie, la faiblesse, les contractions musculaires brèves et saccadées, l’engourdissement sont aussi des effets des venins neurotoxiques

 

 

 Ces signes se manifestent de 1,5 à 2 heures après la morsure.Si une personne a été mordue par un serpent venimeux, prenez les mesures suivantes :a. Rassurez la victime et gardez-la immobile. b. Préparez-vous à traiter un état de choc, à lui donner du liquide ou une injection intraveineuse (iv).c. Retirez les montres, bagues, bracelets et tout autre objet qui peuvent la serrer.d. Nettoyez la morsure.e. Gardez les voies aériennes ouvertes (surtout dans le cas d’une morsure près du visage ou du cou) et tenez-vous prêt à faire le bouche-à-bouche ou la réanimation cardio-respiratoire .f. Installez une bande de constriction entre la blessure et le cœur.g. Immobilisez le site de la morsure.h. Retirez le venin aussitôt que possible à l’aide d’un appareil de succion mécanique ou en exerçant une pression sur le site de la morsure.

 

 

À ne pas faire!

 

 

 a. ne pas donner de boissons alcoolisées ou de tabac à la victime; b. ne pas lui administrer de la morphine ou tout autre dépresseur du systèmenerveux central (SNC).c. ne pas faire d’incisions profondes au site de la morsure (cela sectionne lescapillaires et donne au venin et à l’infection un accès direct à la circulationsanguine);d. ne pas porter les mains à son visage ou se frotter les yeux, car il pourrait s’ytrouver du venin; celui-ci peut causer la cécité;e. ne pas percer les vésicules qui se forment autour du site de la morsure. Après avoir soigné la victime selon les directives précédentes, prenez les mesures suivantes pour réduire les effets locaux de la morsure :a. Si l’infection apparaît, gardez la plaie ouverte et propre. b. Après 24 à 48 heures, utilisez la chaleur afin de prévenir la propagation de l’infection locale. La chaleur aide aussi à extirper l’infection.c. Couvrez la plaie d’un pansement sec et stérile.d. Faites boire de grandes quantités de liquide à la victime jusqu’à la disparition del’infection.

 

 

LES PLAIES

 

 

 La plaie est une rupture des tissus mous du corps. Il peut s'agir aussi bien de plaies ouvertes que de maladies de peau, de gelures, du pied des tranchées ou de brûlures.

 

 

NOTE

 

Si les secours médicaux se trouvent à plus d’une heure, faites une incision (pas plus longue que 6 mm et plus profonde que 3 mm) sur chaque perforation, en coupant juste assez profondément dans la première et la deuxième couche de l’épiderme pour élargir les marques laissées par les crochets. Placez une ventouse sur la morsure et assurez-vous d’avoir un joint hermétique. Aspirez trois ouquatre fois le site de la morsure.

N’utilisez votre bouche pour aspirer le venin qu’en dernier recours et seulement si vous n’avez aucune plaie buccale ouverte.

Crachez le sang que vous aurez aspiré et rincez-vous la bouche à l’eau.Cette méthode permet de retirer de 25 à 30 pour cent du venin

 

LES PLAIES OUVERTES

 

 

                                      Dans les situations de survie, les plaies ouvertes sont graves, non seulement en raison des lésions tissulaires et des pertes de sang, mais aussi des risques d’infection qu'elles occasionnent.Les bactéries présentes sur l’objet qui a causé la blessure, sur la peau et les vêtements du blessé ou sur les corps étrangers et les saletés qui entrent en contact avec la plaie peuvent causer l’infection.

 

En soignant une plaie de la bonne façon, on peut réduire la contamination et favoriser la guérison. Il faut nettoyer la plaie le plus rapidement possible :a. Enlevez les vêtements ou coupez-les autour de la plaie. b. Recherchez toujours un point de sortie si un objet tranchant, un coup de feu ou un projectile a causé la plaie.c. Lavez soigneusement la peau autour de la plaie.d. Rincez (sans frotter) la plaie avec de grandes quantités d’eau sous pression. Àdéfaut d’eau, vous pouvez utiliser de l’urine fraîche. Le « traitement ouvert » est la méthode la plus sûre de soigner les plaies dans une situation de survie. N’essayez pas de recoudre la plaie en faisant une suture ou en recourant à une autre méthode semblable. Laissez la plaie ouverte afin de permettre l’écoulement du pus résultant de l’infection. Tant que le pus peut s’écouler, la plaie ne mettra généralement pas la vie de la victime en danger, quelle que répugnante que soit son apparence ou son odeur. Couvrez la plaie d’un pansement propre. Placez un bandage sur le pansement pour le maintenir en place. Changez le pansement tous les jours et observez les signes d’infection.

 

Si la plaie est béante, vous pouvez réunir les bords avec du sparadrap coupé en forme de« papillon » ou d’« haltère ». En situation de survie, il est presque inévitable que la plaie s'infecte plus ou moins. La douleur, l’enflure, une rougeur autour de la blessure, l’élévation de la température et la présencede pus dans la blessure ou sur le pansement sont des signes d'infection. Pour traiter une plaie infectée :a. Placez une compresse chaude et humide directement sur la plaie; changez-la quand elle refroidit. Procédez ainsi pendant 30 minutes, trois ou quatre fois par  jour. b. Drainez la plaie infectée. Ouvrez-la et explorez-la délicatement avec uninstrument stérile.c. Pansez la plaie et bandez-la. Bandez la plaie et traitez-la comme toute autre plaie. Elle devrait guérir normalement.

 

 

LES MALADIES DE PEAU

 

 

 

.Bien qu'ils dégénèrent rarement en graves problèmes de santé, les furoncles, les infections fongiques et les éruptions entraînent néanmoins des malaises et vous devriez les soigner.

 

 Les furoncles

 

Appliquez des compresses chaudes afin de favoriser l’apparition du bourbillon. Ouvrez ensuite le furoncle à l’aide d’un instrument stérile comme un couteau, un fil métallique, une aiguille. Nettoyez soigneusement le pus à l’eau et au savon. Couvrez le site du furoncle et examinez-le à intervalles réguliers afin de vous assurer que l’infection ne progresse plus.

 

 Les infections fongiques

 

 

 Gardez la peau propre et sèche et exposez autant que possible la région infectée au soleil. Ne grattez pas la région affectée. Au cours du conflit en Asie du Sud-Est, les soldats ont utilisé des poudres antifongiques, du détersif, de l’eau de Javel, de l’alcool, du vinaigre, de l’eau salée concentrée et de l’iode pour traiter, avec plus ou moins de succès, les infections fongiques.

Comme avec toutes les méthodes de traitement « non conventionnelles », il faut agir avec précaution

 

 

SANTE suite  

 

Les éruptions cutanées

 

 Pour traiter efficacement une éruption cutanée, il faut d’abord en déterminer la cause, ce qui n’est pas toujours facile même dans les meilleures conditions. En général, appliquez les principes suivants :a. Si l’éruption suinte, gardez-la au sec. b. Si elle est sèche, gardez-la humide.c. Ne vous grattez pas.  Pour assécher les éruptions suintantes, utilisez une compresse de vinaigre ou d’acide tannique provenant de l’infusion dans l’eau bouillante de thé, de glands ou d’écorce d’arbres feuillus. Gardez humide les éruptions sèches en étendant sur les parties affectées une petite quantité de gras animal fondu. Souvenez-vous de traiter les éruptions comme des plaies ouvertes : lavez-les et pansez-les tous les jours. Beaucoup de substances qui peuvent servir d’antiseptiques pour traiter les blessures sont à la disposition des survivants dans la nature ou en captivité :

 

Les tablettes d’iode. Utilisez de 5 à 15 tablettes dans un litre d’eau pour obtenir un bon produit de rinçage pendant la guérison des blessures. b. L’ail  Frictionnez-en la blessure ou faites-le bouillir pour en extraire les huiles et utilisez l’eau pour rincer les parties affectées .c. L’eau salée  Utilisez de 2 à 3 cuillerées à soupe de sel par litre d’eau pour détruire les bactéries. d. Le miel  Utilisez-le pur ou dissous dans l’eau .e. La sphaigne Source naturelle d’iode, elle se trouve dans toutes les régions marécageuses du monde. Utilisez-la comme pansement.  Encore une fois, utilisez les préparations non commerciales avec prudence.

 

 

 

 

LES GELURES

 

 

Ce type de lésion résulte de la congélation des tissus. La gelure superficielle n’atteint que la peau, qui prend un teint blafard et mat. La gelure profonde atteint les tissus sous-cutanés, qui deviennent durs et difficiles à mouvoir. Les pieds, les mains et les parties exposées du visage sont particulièrement vulnérables aux gelures.

 

En groupe, prévenez les gelures en tirant avantage du système de binôme. Examinez souvent le visage de votre camarade et assurez-vous qu’il examine le vôtre. Si vous êtes seul, couvrez de vos moufles, à intervalles réguliers, votre nez et la partie inférieure de votre visage.  N’essayez pas de dégeler les parties affectées en les plaçant près d’une flamme nue. Frictionnez-les doucement dans l’eau tiède. Asséchez-les et placez-les contre votre peau pour les réchauffer à la température du corps.

 

 

LE PIED DES TRANCHÉES (PIED D’IMMERSION)

 

 

Ce trouble neuro-vasculaire résulte de l’exposition pendant des heures ou des jours à l’humidité et à une température juste supérieure au point de congélation. Les nerfs et les muscles surtout sont atteints, mais la gangrène peut se produire. Dans les cas extrêmes, la chair se nécrose et l’amputation du pied ou de la jambe peut devenir nécessaire. La meilleure prévention est de garder les pieds au sec. Ayez des chaussettes de rechange dans un emballage imperméable. Séchez les chaussettes humides en les gardant contre votre corps. Lavez-vous les pieds tous les jours et portez des chaussettes sèches.

 

 

LES BRÛLURES

 

 

 Le traitement de campagne suivant pour les brûlures soulage quelque peu la douleur,semble hâter la guérison et offre une certaine protection contre l’infection :

 Tout d’abord, stoppez le processus de combustion. Éteignez le feu en retirant vos vêtements, en vous aspergeant d’eau ou de sable ou en vous roulant sur le sol .Rafraîchissez la peau brûlée avec de l’eau ou de la glace. Pour les brûlures causées par le phosphore blanc, enlevez celui-ci avec des brucelles (pinces àépiler); ne vous aspergez pas d’eau. b. Trempez pendant 10 minutes des pansements ou des chiffons propres dans une solution bouillante d’acide tannique (provenant de l’infusion de thé, d’écorce interne d’arbres feuillus ou de glands dans l’eau bouillante).c. Laissez refroidir les pansements ou les chiffons propres et appliquez-les sur les brûlures. d. Traitez comme une plaie ouverte. e. Remplacez les pertes liquidiennes .f. Maintenez l’ouverture des voies aériennes .g. Traitez l’état de choc .h. Envisagez l’usage de la morphine, à moins que les brûlures ne se situent près du visage.

 

 

LES TROUBLES D’ORIGINE ENVIRONNEMENTALE

 

 

 Le coup de chaleur, l’hypothermie, la diarrhée et les parasites intestinaux sont destroubles d’origine environnementale auxquels on peut devoir faire face en situation de survie.

 

LE COUP DE CHALEUR 

 

 

.La défaillance du système de thermorégulation de l’organisme (température corporelle supérieure à 40,5 ºC [105 ºF]) cause un coup de chaleur. Le coup de chaleur n'est pas toujours précédé des autres malaises causés par la chaleur, comme les crampes ou la déshydratation. Les signes et les symptômes du coup de chaleur sont les suivants :a. visage enflé et écarlate b. rougeur du blanc des yeuxc. absence de sudation d. inconscience ou délire (qui peuvent entraîner la pâleur du visage, une coloration bleue des lèvres et des lits unguéaux [cyanose] et peau froide).

 

Durant le retour à la température normale, attendez-vous aux phénomènes suivants  :a. vomissements b. diarrhée c. agitation d. frissonnemente. crisf. inconscience prolongée g. phénomène de rebond dans les 48 heuresh. arrêt cardiaque ( soyez prêt à faire la RCR).

 

 

 

L’HYPOTHERMIE

 

 L’hypothermie se définit comme l’incapacité de l’organisme à maintenir la température corporelle à 36 ºC (97 ºF). Elle peut être causée par une exposition plus ou moins prolongée à des températures fraîches ou froides. La déshydratation et le manque de nourriture et de repos prédisposent les survivants à l’hypothermie. À la différence du coup de chaleur, il faut réchauffer la victime d’hypothermie petit à petit. Donnez-lui des vêtements secs. Remplacez les liquides perdus et réchauffez la victime.

 

NOTE

 

À ce stade la victime est en état de choc grave. Rafraîchissez-la aussi rapidement que possible en la plongeant dans un cours d’eau frais. À défaut de cours d’eau ,aspergez-la d’urine, d’eau ou, à tout le moins, appliquez des compresses humides et fraîches à toutes les articulations, particulièrement le cou, les aisselles et l’aine .Assurez-vous de mouiller la tête de la victime. La déperdition de chaleur par le cuir chevelu est grande. Faites des intraveineuses et donnez des liquides à boire.Vous pouvez aussi éventer la personne.

 

NOTE

 

Traitez la déshydratation par l’eau légèrement salée.

 

LA DIARRHÉE

 

 La diarrhée est un malaise banal et invalidant causé par un changement d’eau ou denourriture, la consommation d’eau contaminée ou d’aliments gâtés, la fatigue ou l’utilisation de couverts sales. Vous pouvez éviter la plupart de ces causes en suivant les principes de la médecine préventive.

 

Si toutefois vous avez la diarrhée et que vous n’avez pas de médicaments anti-diarrhéiques, un des traitements qui suivent pourra vous aider :a. Limitez votre consommation de liquides pendant 24 heures. b. Buvez une tasse de thé fort toutes les deux heures jusqu’à ce que la diarrhée diminue ou disparaisse. L’acide tannique du thé aide à combattre la diarrhée.Vous pouvez aussi obtenir de l'acide tannique en faisant bouillir l’écorce interne d’un arbre feuillu pendant au moins deux heures .c. Préparez une solution faite d’une poignée de craie, de charbon de bois ou d’os séché moulu et d’eau traitée. Si vous avez du marc de pommes ou des zestes d’agrumes, ajoutez-en une part égale à la mixture pour la rendre plus efficace .Prenez deux cuillerées à soupe de cette préparation toutes les deux heures jusqu’àce que la diarrhée diminue ou disparaisse.

 

 

LES PARASITES INTESTINAUX

 

 

 En prenant quelques précautions, on peut en général éviter l’infestation par les vers et les autres parasites intestinaux. Ne marchez jamais pieds nus. La meilleure façon de prévenir les parasites intestinaux est d’éviter de consommer de la viande ou des légumes crus contaminés par les eaux d’égout brutes ou les eaux vannes qui ont servi d'engrais. Si vous étiez malgré tout infesté sans avoir les médicaments appropriés à votre disposition, vous pourriez avoir recours à divers médicaments maison. Gardez à l’esprit que le principe de ces médicaments est l’altérationde l’environnement du tube digestif. Voici quelques-uns de ces remèdes empiriques que vous pourriez utiliser :a.L’eau salée

 Buvez 1 litre d’eau dans lequel vous aurez dissous 4 cuillerées à soupe de sel. Ne répétez pas ce traitement. b.Le tabac. Mangez 1 ou 1,5 cigarette. La nicotine des cigarettes détruira les vers ou les paralysera assez longtemps pour que votre organisme les élimine. Si l’infestation est grave, répétez le traitement dans les 24 à 48 heures qui suivent,mais pas plus tôt.c. Le kérosène Buvez 2 cuillerées à soupe de kérosène mais pas plus. Au besoin,vous pouvez répéter le traitement après 24 à 48 heures. Prenez garde de ne pas inhaler les émanations qui peuvent irriter les poumons.d. Les piments forts , Les piments sont efficaces seulement s’ils font partie de votre alimentation usuelle. On peut les manger crus ou les ajouter aux soupes, au riz ou aux plats de viande. Les piments créent un environnement défavorable àl’attachement des parasites.

 

 

LES PLANTES MÉDICINALES

 

 

 Les prodiges opérés par les médicaments, les laboratoires et l’équipement modernes nous ont fait oublier la médecine empirique traditionnelle fondée sur la fermeté de caractère, le bon sens et quelques remèdes simples. Pourtant, dans beaucoup de régions du monde, les gens recourent toujours aux « sorciers » ou aux guérisseurs locaux pour guérir leurs maux. Beaucoup des plantes médicinales et des traitements qu’ils utilisent sont aussi efficaces que lesmédicaments les plus modernes à notre disposition. En fait, beaucoup de médicaments modernes sont tirés de plantes médicinales par raffinage.

 

 

MISE EN GARDE

 

 

 N’utilisez toutefois les plantes médicinales qu’avec la plus grande prudence et seulement quand les fournitures médicales manquent ou sont en quantités limitées. Certaines plantes médicinales sont dangereuses et peuvent aggraver le mal, voire entraîner la mort.