LES ARMES

 

ARMES, OUTILS ET ÉQUIPEMENTS RUDIMENTAIRES

 

 

Vous connaissez,  l’importance d’un bon entretien et d’une utilisation appropriée de vos armes, outils et équipements. Ceci s’applique de façon toute particulière à votre couteau. Il devrait toujours être bien aiguisé et prêt à servir. En situation de survie, votre couteau est assurément votre outil le plus précieux. Imaginez-vous sans aucune arme, outil ou équipement sauf un couteau : une telle situation pourrait arriver. Vous pourriez même vous retrouver sans couteau ! Vous vous sentiriez alors très démuni, mais grâce à des connaissances et à des compétences adéquates, vous pourrez facilement improviser les objets nécessaires.       Dans une situation de survie, il se pourrait que vous ayez à fabriquer une large variété d’outils et d’équipements rudimentaires pour subvenir à vos besoins essentiels. Voici le genre de matériel qui vous facilitera la vie : cordes, havresacs, vêtements, filets, etc.... Les armes ont deux fonctions : elles sont utiles, d’une part, pour se procurer de la nourriture et pour cuisiner et , d’autre part, pour assurer sa défense. Une arme peut aussi créer un sentiment de sécurité et vous permet de chasser au fil de vos déplacements.

 

LES MASSUES

 

 

Les massues ne sont pas faites pour être lancées, mais pour frapper. Une massue ne vous protège pas de l’ennemi, car c’est une arme rudimentaire. La massue agrandit toutefois votre aire de défense au-delà du corps à corps. Elle permet aussi d’augmenter la force du coup donné sans blesser la personne qui l’utilise. Elle se divise en trois types : la massue élémentaire, la hache agricole et le fléau d’arme.

 

 

 

 

 

LA MASSUE ÉLÉMENTAIRE

 

 

 La massue est fabriquée avec une branche ou un bâton.  Elle doit être assez courte pour que vous puissiez frapper facilement, mais elle doit aussi être assez longue et suffisamment solide pour vous permettre de blesser ou d’endommager ce que vous frappez. Le diamètre de la massue doit être adapté à la paume de votre main ; toutefois il doit être assez gros pour ne pas se briser facilement sous la force de l’impact. Le matériau idéal est le bois de feuillus à fil droit.

 

LE BOIS

 

 Vous pouvez avoir recours au bois pour fabriquer une arme tranchante rudimentaire. L’arme en bois ne peut toutefois pas servir à d’autre tâche que percer. En outre, le bambou est la seule essence de bois dont le bord tranchant restera suffisamment acéré. Pour fabriquer uncouteau en bois, choisir d’abord une pièce de bois de feuillus à fil droit qui mesure environ 30 cm de longueur et 2,5 cm de diamètre.

Façonner le tranchant sur une longueur d’environ15 cm, puis l’amincir pour en faire une pointe. Utiliser seulement la partie à fil droit du morceau de bois. N’utiliser ni le cœur ni la moelle, car ces parties du bois ne sont pas suffisamment résistantes. Renforcer la pointe à l’aide d’un procédé de durcissement au feu. S’il est possible defaire un feu, assécher lentement la pointe de l’arme au-dessus du feu jusqu’à ce qu’elle soit légèrement carbonisée. Plus le bois est sec, plus la pointe sera dure. Une fois la pointe légèrement carbonisée, l’affûter sur une pierre rugueuse. Si vous façonnez la pointe dans une tige de bambou, débarrassez la tige façonnée de toute autre pellicule habillant le bois pour amincir davantage la pointe à partir de l’intérieur. La membrane extérieure est la partie la plus dure du bambou, c’est pourquoi nous enlevons plutôt la matière intérieure. Conserver la plus grande partie possible de cette membrane pour obtenir une pointe très dure. Lorsque vous carbonisez le bambou sur une flamme, brûlez seulement la membrane intérieure et préservez devotre mieux la membrane extérieure.

 

 Le métal 

 

 Le métal est le meilleur matériau pour fabriquer des armes tranchantes rudimentaires. Le métal, lorsqu’il est bien modelé, peut remplir les trois fonctions d’un couteau : percer, entailler ou trancher et couper. Choisir d’abord un morceau de métal convenable dont la forme ressemble le plus possible à celle du produit fini désiré

 

. Selon la grandeur et la forme originale de la pièce de métal, vous pouvez obtenir une pointe et un bord tranchant en frottant la pièce sur une roche à surface rugueuse. Si le métal est assez malléable, aplanir un bord de la pièce à l’aide d’un marteau pendant que le métal est froid. Utiliser pour ce faire une surface plate et dure comme enclume, et un objet de pierre ou de métal plus dur et plus petit comme marteau. Pour protéger votre main, fabriquer un manche fait de bois, d’os ou de tout autre matériau.

 Les autres matériaux . Il est possible de fabriquer des armes tranchantes avec d’autres matériaux. Le verre se prête bien à la fabrication d’une arme ou d’un outil, si aucun autre matériau n’est disponible. Préparer une pièce de verre convenable en procédant de la manière indiquée pour faire un outil à partir d’un os. La pièce de verre que vous trouverez aura nécessairement un tranchant, mais elle résistera moins longtemps aux gros travaux. Le plastique, s’il est assez épais ou assez dur, peut aussi être transformé en un outil pour percer; il suffit de l’aiguiser en forme de pointe.

 

 

LES POINTES DE LANCE

 

 

 Pour fabriquer une pointe de lance, suivre les instructions fournies en vue de fabriquer une lame de couteau. Choisir ensuite un bâton (un jeune arbre droit) mesurant entre 1,2 et 1,5 m de longueur, de manière à pouvoir le manipuler facilement et efficacement. Fixer la pointe de lance au manche en employant une technique de ligature : la meilleure technique est celle du manche fendu. Placer la pointe et en recouvrir une extrémité ou la fixer solidement à l’aide d’une corde enroulée.

Vous pouvez utiliser d’autres matériaux auxquels vous n’aurez pas à ajouter de pointe. Choisir un bâton de bois de feuillus droit et amincir une de ses extrémités pour en faire une pointe. Durcir la pointe au feu, si cela est possible. Le bambou fait aussi une excellente lance. Choisir une pièce de 1,2 à 1,5 m de longueur et l’effiler en formant progressivement un angle de 45 degrés au bout qui sert de pointe, en commençant à environ 8 à 10 cm du bout en question . Ne pas oublier d’amincir seulement la partie intérieure de la tige pour profiler la pointe de votre pièce.

 

LES FLÈCHES

 

 

 Pour fabriquer une pointe de flèche, procéder de la même façon que pour faire une lamede couteau avec une pierre. Le schiste, le silex et les pierres coquillières constituent les meilleurs choix en ce qui concerne les pointes de flèches. Vous pouvez façonner l’os de la même manière que la pierre, c’est-à-dire par lissage. Il est aussi possible d’utiliser une pièce de verre brisé pour fabriquer une pointe de flèche efficace.

 

LE BOOMERANG

 

 Parmi les armes de jet, le boomerang est probablement l’arme la plus efficace pour le petitgibier ( lapins). Il s’agit en fait d’un bâton émoussé et naturellement courbé à un angle d’environ 45 degrés. Choisir un bâton de bois de feuillus, comme le chêne, ayant une forme adéquate. Profiler les deux extrémités opposées de façon à ce que les rives du bâton soient plates comme celles d’un boomerang . Il faut une certaine pratique du lancer pour acquérir vitesse et précision. Viser tout d’abord la cible en tenant un bras bien en ligne avec le point situé entre le milieu et le bas de la cible. À maintes reprises, lever lentement le bras avec lequel vous allez lancer  jusqu’à ce qu’il forme un angle de 45 degrés environ au moment où il croise votre dos ou jusqu’à ce qu’il soit parallèle à votre hanche, du côté du bras tendu. Ramener ensuite le bras qui lance vers l’avant jusqu’à ce qu’il soit légèrement au-dessus et parallèle à l’autre bras. C’est précisément dans cette position que vous devez relâcher le boomerang. Pratiquer lentement et de nombreuses fois cet exercice de façon à acquérir de la précision

 

L’ARC

 

 

 On peut fabriquer un arc et des flèches  à partir des matériaux trouvés sur les lieux. Même s’il est relativement facile de fabriquer un arc et des flèches, il n’est pas aussi simple de les utiliser. Pour être relativement certain d’atteindre la cible, il faut se pratiquer de nombreuses fois. D’ailleurs, l’arc rudimentaire ne durera pas très longtemps et vous devrez rapidement en confectionner un autre. Vous opterez souvent pour un autre type d’armes rudimentaires, car le temps et les efforts demandés sont considérables.

 

LE BOLA

 Le bola est une autre arme facile à fabriquer . Il est particulièrement efficace pour capturer le gibier à poil ou le gibier à plume volant en groupe, à basse altitude. Pour l’utiliser, agripper le nœud central et le faire tournoyer au-dessus de votre tête. Lâcher le nœud pour que le bolas’envole vers votre cible. Au moment où vous le lâcherez, les cordes attachées aux pierres vonts’éloigner les unes des autres pour aller s’enrouler autour de la proie et l’immobiliser.

 

CORDAGES ET LIGATURES

 

 Différents matériaux ont une résistance suffisante pour servir de cordages et d’éléments de ligature. Vous pourrez ainsi, en situation de survie, tirer profit d’un certain nombre de matières naturelles et synthétiques. Vous découvrirez par exemple qu’un ceinturon monté sur une âme de fil de coton vous sera beaucoup plus utile, une fois défait. Vous pourrez alors utiliser ces bouts de corde à d’autres fins, comme ligne à pêche, en guise de fil à coudre ou encore comme un simple cordage.

 

RÈGLES DE BASE POUR LE CHOIX DES CORDAGES

 

 

 Avant d’utiliser des cordages, vous devez effectuer quelques tests très simples pour évaluer s’ils se prêtent à l’usage auquel vous avez songé. Tout d’abord, étirer le matériau dans le sens de la longueur pour vérifier sa solidité. Enrouler ensuite ce matériau entre vos doigts, puis rouler les fibres les unes contre les autres. Si le matériau résiste à ces opérations sans se défaire,vous pourrez lier les bouts de corde par un nœud simple (demi-nœud) et les resserrer en douceur. Si le nœud ne se rompt pas, ce cordage vous sera utile. 

 

 

MATÉRIAUX DE LIGATURE

 

 

Les nerfs provenant de carcasses d’animaux constituent les matériaux naturels convenantle mieux à la ligature de petits objets. Vous trouverez des nerfs dans les tendons du gros gibier,le cerf ou le chevreuil par exemple. Retirer les tendons de l’animal et les sécher complètement. Écraser ensuite les tendons séchés de façon à ce qu’ils se séparent en filaments. Humecter ces filaments et les tordre en un toron continu. Si vous avez besoin d’un cordage plus résistant, vous pouvez torsader plusieurs torons continus; toutefois, pour fabriquer une petite corde, il n’est pasnécessaire de faire des nœuds car les nerfs humides sont collants et durcissent en séchant. Vous pouvez aussi vous fabriquer des cordages en effilochant des fibres ligneuses prélevées sur la face intérieure de l’écorce de certains arbres et en les tressant.

 

Le tilleul, l’orme,le noyer blanc d’Amérique, le chêne blanc, le mûrier, le châtaignier de même que le cèdre rouge et le cèdre blanc se prêtent bien à cet usage. Une fois le cordage tressé, effectuer un test pour vérifier qu’il possède une résistance suffisante pour l’usage que vous comptez en faire. Vous pouvez fabriquer des cordages plus résistants en tressant plusieurs brins pour en faire un seu ltoron. Vous pouvez vous servir du cuir cru pour fabriquer de gros cordages (babiche). La peau du moyen ou du gros gibier peut être transformée en cuir cru. Après avoir prélevé la peau de l’animal, la débarrasser de toute viande et de tout gras. La peau doit ensuite être complètemen tséchée. Il n’est pas nécessaire d’étirer les peaux ni d’enlever les poils qui les recouvrent, mais vous devez éliminer tous les plis car ils retiendraient l’humidité. Vous devez tailler la peau une fois qu’elle est sèche, en pratiquant des entailles à 6 mm de distance les unes des autres. Commencer au centre de la peau et pratiquer une entaille circulaire continue, en progressant de gauche à droite jusqu’à la rive extérieure du cuir. Faire tremper le cuir cru pendant 2 à 4 heures ou jusqu’à ce qu’il soit amolli. Utiliser le cuir mouillé et l’étirer autant que possible tout en le déployant. Une fois le cuir séché, vous obtiendrez un matériau résistant et durable.

 

FABRICATION D’UN HAVRE SAC

 

 La liste des matériaux que vous pouvez utiliser pour fabriquer un paquetage ou un havresac est à peu près illimitée. Vous pouvez ainsi employer le bois, le bambou, les cordages ,les fibres ligneuses, les vêtements, les peaux d’animaux, les bâches et divers autres matériaux. Il y a aussi différentes façons de confectionner un havresac. Un certain nombre d’entre elles sont assez complexes, mais les méthodes les plus simples et les plus faciles à utiliser sont assurément d’une plus grande utilité en situation de survie.

 

 

SAC DE TYPE POLOCHON

 

 

 Facile à fabriquer et à utiliser, ce sac que vous passez par-dessus l’épaule permet de transporter diverses choses de façon relativement confortable. Disposer à plat sur le sol un matériau de forme approximativement carrée que vous avez à votre disposition, un poncho, une couverture ou une bâche par exemple. Disposer les objets que vous désirez transporter à une extrémité de ce matériau et recouvrir les articles très durs d’une quelconque matière souple. Rouler le matériau carré avec son contenu en direction de l’extrémité opposée et attacher solidement les deux extrémités. Fixer quelques cordes additionnelles le long du rouleau ainsi formé. Vous pourrez suspendre ce polochon à votre épaule après avoir relié ses deux extrémités par un cordage

 

USTENSILES ET DIVERS VETEMENTS

 

 

 

VÊTEMENTS ET CHALEUR 

 

 

Vous pouvez utiliser de nombreux matériaux pour fabriquer de quoi vous vêtir et vous garder au chaud. Vous pourrez souvent trouver des matières synthétiques, telles que le tissu et des matières naturelles, les peaux et les fibres ligneuses par exemple, qui fourniront une protection thermique considérable.

 

LES PEAUX D’ANIMAUX

 

 Le choix entre diverses peaux d’animaux sera le plus souvent déterminé, dans ce genre de situations, par ce que vous avez réussi à chasser ou à piéger. Cependant, s’il y a abondance de vie animale, choisir les peaux des gros animaux dont le cuir est plus épais et contient davantage de gras. Dans la mesure du possible, ne pas utiliser la peau des bêtes contaminées ou malades. Comme ils vivent dans la nature, les animaux sauvages sont porteurs de parasites tels que les poux, les tiques et les puces. Il faut donc laver toutes les peaux en profondeur, avec beaucoup d’eau. Si vous n’avez pas d’eau à votre disposition, prenez au moins la précaution de secouer vigoureusement les peaux avant de vous en servir. Comme vous le feriez avec du cuir cru,étendre les peaux et les débarrasser de leur gras et de leur chair, puis les assécher complètement.La peau recouvrant les quartiers arrière se prête bien à la confection de mocassins, de bas et demitaines. Le côté fourrure du cuir doit être porté à l’intérieur, pour tirer profit de la protectionthermique qu’il peut offrir.

 

 

FIBRES VÉGÉTALES

 

 De nombreuses plantes peuvent aider à vous protéger du froid. Le roseau des étangs, souvent appelé quenouille, est une plante de marais que l’on trouve au bord des lacs, des étangs et dans les bras morts des rivières. La peluche semblable à du duvet que l’on trouve au sommet de ses tiges renferme des bulles d’air et constitue un bon matériau isolant lorsqu’elle est placée entre deux pièces d’étoffe. De plus, l’asclépiade contient des graines cotonneuses qui possèdent elles aussi de bonnes propriétés isolantes. Enfin, les fibres ligneuses qui entourent la noix decoco sont très utiles pour tresser des cordages et, une fois séchées, se transforment aisément en matière isolante ou en allume-feu.

 

USTENSILES DE TABLE ET DE CUISINE

 

 Un grand nombre de matériaux peuvent être utilisés pour fabriquer des ustensiles servant à cuisiner, à manger et à conserver la nourriture.

 

 

LES BOLS

 

 

 Vous pouvez vous faire des bols avec du bois, des os, des cornes, de l’écorce et autre matériau similaire. Pour fabriquer des récipients en bois, utiliser un morceau de bois évidé pouvant contenir votre nourriture et suffisamment d’eau pour la faire cuire. Suspendre le récipient en bois au-dessus du feu et ajouter de petites roches chaudes à l’eau et à la nourriture. Remplacer les roches refroidies par des roches très chaudes jusqu’à ce que cette nourriture soit cuite. Vous pouvez aussi employer cette méthode avec des récipients faits d’écorce ou de feuilles. Avec ce type de récipients, cependant, vous devez régulièrement humidifier le bol ou maintenir le feu assez bas, faute de quoi la partie du récipient excédant le contenu liquide se consumera. Un tronçon de bambou que vous taillez entre deux cloisons fermées par des nœuds constituera un excellent récipient .

 

 

 

MISE EN GARDE

 

 Ne pas utiliser de roches poreuses, telles que la pierre calcaire et le grès. Les roches de ce type peuvent exploser lorsqu’elles sont chauffées au-dessus des flammes.

 

MISE EN GARDE

 

Un tronçon de bambou vierge explosera si vous le chauffez parce que de l’air etune certaine quantité d’eau sont emprisonnés à l’intérieur, entre les cloisonsnaturelles formées durant la croissance de l’arbre.

 

LES FOURCHETTES, COUTEAUX ET CUILLÈRES

 

 Pour éviter que la résine ne colore votre nourriture et ne lui transmette un goût de résine ,sculpter vos fourchettes, vos couteaux et vos cuillères dans des morceaux de bois provenant d’arbres ne produisant pas de résine. Font partie de cette catégorie le chêne, le bouleau et les autres feuillus.

 

NOTE

 

Si vous voyez un liquide ressemblant à de la résine à certains endroits sur l’écorce ou qu’un sirop s’écoule lorsque vous entaillez l’arbre, celui-ci ne doit pas être utilisé.

 

 

LES RÉCIPIENTS DE CUISSON

 

 Vous pouvez fabriquer des récipients faisant office de chaudrons à partir de morceaux de bois ou de carapaces de tortue. En suivant les instructions fournies pour la fabrication de bols,vous découvrirez que les roches chaudes déposées dans un morceau de bois évidé sont très efficaces pour faire cuire la nourriture. Le bambou demeure néanmoins le bois qui convient lemieux à la fabrication de récipients de cuisson.. Avant d’utiliser une carapace de tortue comme chaudron, faire longuement bouillir la partie supérieure de la carapace. Elle pourra ensuite servir à chauffer de l’eau et de la nourriture sur un feu .

 

LES GOURDES

 

 

 L’estomac des gros animaux se prête très bien à la confection d’une gourde. Rincer abondamment l’estomac de l’animal avec de l’eau, puis nouer une de ses extrémités. Prévoir un moyen de lier ou de fermer l’extrémité supérieure de la gourde