LE FEU SUITE

23/10/2012 03:22

 

 

L’ART DU FEU

 

Dans de nombreuses situations de survie, la capacité d’allumer un feu peut être une question de vie ou de mort. Le feu permet de combler différents besoins. En outre, il procure chaleur et confort. Non seulement il permet de cuire et de conserver la nourriture, mais il ournit, sous forme d’aliments chauds, de la chaleur à notre organisme, lequel économise ainsi les calories qui autrement lui seraient nécessaires pour maintenir sa température. On peut faire un feu pour purifier de l’eau, pour stériliser des bandages, pour transmettre des signaux de détresse et pour se protéger contre les animaux. Un feu peut aider à garder le moral en créant un sentiment de sécurité et une certaine présence. Enfin, on peut utiliser le feu pour se fabriquer des outils et des armes . Le feu peut aussi être une source de problèmes. L’ennemi risque de vous repérer à cause de la fumée et de la lumière qu’il dégage. De plus, le feu peut allumer des incendies de forêt, détruire de l’équipement indispensable, causer des brûlures et entraîner, sous un abri fermé, un empoisonnement à l’oxyde de carbone. N’oubliez pas de bien soupeser votre besoin d’allumer un feu et la nécessité de ne pas signaler votre présence à l’ennemi.

 

LES PRINCIPES DE BASE DE LA COMBUSTION

 

Connaître les principes de base de la combustion aide à faire un feu. Le combustible (àl’état non gazeux) ne s’enflamme pas sans apport extérieur. Lorsque vous mettez le combustible en présence de chaleur, il génère un gaz. Ce gaz ensuite combiné à l’oxygène contenu dans l’air  brûle. Il faut bien comprendre le concept du triangle du feu pour établir et entretenir un feu correctement. Les trois côtés du triangle représentent l’air  la chaleur et le

combustible.

 

 Sans l’un ou l’autre de ces composants, le feu s’éteindra. Il est très important, pour que le feu atteigne un rendement maximal, que la proportion de chaque composant soit la bonne.L’expérimentation est la seule façon de connaître ces proportions.

 

LE CHOIX DE L’EMPLACEMENT ET LA PRÉPARATION

 

 Il faudra choisir l’emplacement et le type de feu. Avant de faire un feu, il faut évaluer : a. les conditions dans lesquelles vous vous trouvez (le terrain et la température), b. les matériaux et les outils disponibles, c. le temps - de combien de temps disposez-vous ? d. le besoin - pourquoi voulez-vous faire un feu? e. la sécurité - à quelle distance se trouverait un ennemi ?  Vous devez chercher un emplacement sec qui : a. est protégé contre le vent, b. est bien situé par rapport à votre abri (si vous en avez un), c. permet de diriger la chaleur dans la bonne direction, d. offre, à portée de main, une réserve de bois ou d’un autre combustible (voir plusloin les matériaux que vous pouvez utiliser). En terrain boisé ou couvert de broussailles, il faut dégager la surface du sol à l’emplacement choisi et la gratter. Nettoyer ainsi la surface sur un cercle d’au moins un mètre de diamètre pour diminuer les chances que le feu ne se propage.

 

Types de murs de réflexion

 

 Si vous avez le temps, construisez un mur de réflexion avec des bûches ou des pierres. Il aidera à diriger la chaleur là où vous le désirez . Il réduira aussi la quantitéd’étincelles projetées par le feu et atténuera la force du vent. Cependant, pour que le feu brûle, il faut laisser passer suffisamment de vent . Dans certaines situations, il se peut qu’un feu souterrain réponde mieux à vos besoins. Il dissimule les flammes et se prête bien à la cuisson de la nourriture. Voici comment faire un feu de ce type aussi appelé feu méthode Dakota  :

 

 Feu souterrain méthode Dakota

 

a. creuser un trou dans le sol, b. creuser un large tunnel de ventilation qui communique avec ce trou du côté exposé au vent et faire le feu dans le trou, comme le montre l’illustration. Si le sol est couvert de neige, utiliser du bois vert pour préparer une base bien sèche sur laquelle vous ferez le feu . Les troncs d’arbres de la grosseur du poignet se brisent facilement par temps très froid. Couper ou briser plusieurs pièces de bois vert et les mettre côte.

MISE EN GARDE

 

 Ne pas utiliser de pierres poreuses ou mouillées, car elles peuvent exploser sousl’effet de la chaleur. à côte sur la neige. Empiler ainsi un ou deux rangs de bois, en disposant les pièces dans le sensinverse du rang précédent 

Base pour faire un feu sur la neige

LE CHOIX DES MATÉRIAUX

Trois types de matériaux sont nécessaires pour faire un feu : l’allume-feu, le bois ou autre produit d’allumage et le combustible . L’allume-feu est un matériau sec qui s’enflamme avec un très faible apport de chaleur,une simple étincelle par exemple. Il doit être complètement sec pour qu’une seule étincelle l’enflamme. Si le seul outil que vous ayez est un dispositif qui produit des étincelles, un tissu carbonisé vous sera presque indispensable.

Le tissu carbonisé maintiendra l’étincelle allumée pendant une longue période, ce qui vous permettra de déposer l’allume-feu sur la source de chaleur pour générer une petite flamme. Vous pouvez obtenir un tissu carbonisé en chauffant une pièce de coton jusqu’à ce qu’elle noircisse, mais elle ne doit pas brûler. Lorsqu’elle est noircie, conservez-la dans un contenant hermétique pour la garder bien au sec. Préparez cette pièce de coton en avance et ajoutez-la à votre trousse de survie. Le produit d’allumage est un matériau facilement inflammable que l’on ajoute sur l’allume-feu enflammé. Comme l’allume-feu, il doit être complètement sec pour assurer une combustion rapide. Le bois ou autre produit d’allumage augmente la température du feu, de telle sorte que celui-ci enflamme même les matériaux moins combustibles. Le combustible est un matériau moins inflammable qui brûle lentement et de façon continue, une fois allumé.

Allume-feu Bois ou produit d’allumage Combustible écorce de bouleau écorce déchiquetée de cèdre,de châtaignier ou d’ormerouge,  petits copeaux de bois,  herbes sèches, fougères, mousse, champignons,  paille sciure,  fragments très fins de boisrésineux,  aiguilles de conifère séchées,  parties d’arbre ou de bûche complètement pourries,  nœuds de conifère,  plumes d’oiseau (plumes fines tiges porte-graines (asclépiade commune, roseau des étangs, jonc et duvet de chardon) fibres végétales séchées de petites dimensions

filaments spongieux de vesse-de-loup secs feuilles de palmier séchées membranes extérieures destiges de bambou fibre de coton des poches etdes coutures de vêtements pièce d’étoffe carbonisée papier ciré copeaux de bambou poudre noire (poudre demunition)

coton,  peluche,  petites brindilles,  petites languettes de bois,  éclats de bois,  cartonnage,  fragments provenant du cœur de grandes pièces de bois bois imbibé d’une matière très inflammable comme l’essence, l’huile ou la paraffine,  bois sec debout et branches mortes séchées,  Cœur sec d’un tronc d’arbre couché et grosse branches bois vert refendu,  herbes séchées enroulées en fagots, tourbe suffisamment sèche pour brûler (on peut entrouver sur les talus sapés par le dessous) excréments d’animaux séchés,  gras animal,  charbon, schiste bitumineux ou produit pétrolier.

 

COMMENT FAIRE UN FEU

Il existe plusieurs méthodes pour préparer un feu et chacune d’entre elles comporte des avantages distincts. C’est la situation dans laquelle vous vous trouvez qui déterminera le type de feu le plus approprié.

LE TIPI

 Pour établir un tipi , disposer l’allume-feu et quelques branches de bois d’allumage en forme de tipi ou de cône. Allumer le centre du tipi. Au fur et à mesure que le tipi brûlera, les bûches extérieures tomberont au centre et alimenteront le feu. Ce type de feu brûle bien, même si le bois est humide

 

L'ENVIRONNEMENT

L'environnement

24/10/2012 02:22
  L’environnement   Rien n'est peut-être plus stressant que de se retrouver seul dans unenvironnement non familier, à la merci d'une agression hostile, d'un accident ou d'unempoisonnement alimentaire. La maladie et les blessures viennent aussi parfois accroître le niveau de...